Depuis que le Camp Snap V103B a trouvé sa place dans ma main — ce petit appareil numérique sans écran —, il m’accompagne partout, comme un talisman silencieux. Grâce à lui, j’ai retrouvé ce simple plaisir : capturer la beauté discrète de l’ordinaire, celle qui se dépose dans les jours sans éclat, dans les gestes quotidiens, dans la lumière qui glisse entre deux nuages.
C’est ainsi qu’est née Mon Journal Visuel.
Autoportrait, janvier 2025.
J’aime avoir un appareil photo toujours sur moi. Cela m’oblige doucement à ralentir, à respirer, à regarder autrement. Être dehors devient alors un terrain d’observation, où chaque détail peut soudain prendre sens — à condition d’être disponible, attentif, un peu vulnérable aussi. Voir, vraiment voir, demande de s’y abandonner.
Chaque jour, lors de mes promenades avec Indie, je me laisse surprendre par ce qui accroche mon regard. Une lumière basse. Une branche qui se courbe. Un mouvement furtif. Le Camp Snap me ramène à l’essentiel : photographier non pas pour « réussir » une image, mais pour entrer en relation avec ce qui m’entoure.
Et parce que ces petites captures du quotidien sont devenues un rituel intime, j’ai eu envie d’en ouvrir une porte ici, sur ce blog — sans tout dévoiler, mais en partageant de temps en temps quelques fragments de mes balades, quelques émotions suspendues, quelques essais photographiques.
Pourquoi Mon Journal Visuel ?
Cette nouvelle catégorie sera un espace simple, brut, sans recherche de perfection. Une invitation à vous montrer ce que je vois au fil des jours : des ambiances, des textures, des instants qui ne durent pas, et surtout cette sensation douce qui accompagne l’acte de photographier.
Parfois, je vous écrirai quelques lignes pour raconter l’expérience. Parfois, seules les images parleront. Je ne sais pas encore quelle forme cela prendra, ni quelle régularité s’imposera. Je préfère me laisser guider. Nous verrons bien…
« Pour moi, la photographie est un art de l'observation. Il s'agit de trouver quelque chose d'intéressant dans un lieu ordinaire… J'ai découvert qu'elle a peu de rapport avec les choses que l'on voit et tout à voir avec la manière dont on les voit. »
— Elliott Erwitt
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