Mon Journal Visuel #27 : Deux compositions, une scène, en noir et blanc au port de Doëlan

Ce matin-là, à Doëlan, la lumière jouait sur le port et ses bateaux, sur les silhouettes solitaires qui s’assoient sur la digue. Ce jour-là, j’ai pris deux photos, presque simultanément, du même sujet, mais en composant différemment. L’une en horizontal, l’autre en vertical.

Le cadrage transforme le regard que l’on porte sur la scène. La version horizontale ouvre l’espace, laisse respirer l’horizon, invite à suivre les personnage tournés vers l’océan, à sentir l’étendue et la sérénité du port. La version verticale resserre la scène, met l’accent sur la relation entre les personnes et les éléments qui les entourent — les bateaux, le quai, les lignes de perspective — et suggère une intimité, un instant plus concentré, suspendu.

En photographie, chaque choix de cadrage raconte une histoire différente, même à quelques secondes d’écart. L’œil du spectateur est guidé, la lumière et les formes se révèlent autrement. Je me surprends à imaginer ce que chaque composition suscite : contemplation, solitude, méditation ou légèreté. Deux images, un même lieu, le même sujet, et pourtant deux impressions distinctes à observer et à ressentir.

Mon Journal Visuel #27 : Deux compositions, une scène, en noir et blanc au port de Doëlan
Mon Journal Visuel #27 : Deux compositions, une scène, en noir et blanc au port de Doëlan

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